Autres pièces
Persian
Dernière pièce de Jean-Benoît Patricot. C’est l’histoire d’un enfant différent, il est autiste… Sa mère l’emmène au théâtre pour assister à une représentation du Chat Botté… Mais rien ne se passe comme prévu… De coup de théâtre en coup de théâtre, l’intrigue nous entraîne dans un continuel va-et-vient entre un théâtre de foire joué avec emphase et outrance et les chuchotements intimes des vraies douleurs… Et les masques tombent, les visages ont cessé de jouer pour nous raconter une autre histoire.
Au loup !
Deux sœurs.
Il y a celle, atteinte de logorrhée verbale qui ne peut cesser de dire tout et n’importe quoi. Et il y a l’autre qui retient ses mots. Depuis la mort de leur frère.
On est au cœur de la nuit. La cadette est venue soutenir l’ainée qui a été agressée, mais celle-ci est calme, détachée de tout. La cadette découvre que sa sœur n’éprouve plus aucun sentiment. Elle est atteinte d’une anesthésie émotionnelle totale qu’elle tente de soigner par des moyens hétérodoxes. Mais rien n’y fait.
La cadette se donne la nuit pour aider sa sœur à ressentir une amorce de sentiment. Pour cela, elles utiliseront le capitaine des gendarmes qui a pris la déclaration de l’agression et surtout, elles mettront des mots là où le silence avait tout pétrifié.
Au fond du jardin
Pourquoi l’auteur veut-il à tout prix écrire une pièce pour une comédienne décédée ? Il n’en sait rien mais il ne peut se décider à renoncer. Son travail d’écriture devient alors une enquête sur lui-même afin de découvrir ce qu’il a été obligé d’oublier. Pour survivre.
Solenna
C’est l’histoire d’une fille qui ose rompre un silence de plusieurs années avec son père qui n’a eu qu’un fils.
La photo d’Andreï
C’est bien connu, ces gens-là sont tous des voleurs… D’ailleurs, pas plus tard que ce matin, Cédric a failli devoir intervenir pour empêcher deux filles à la peau mate, vêtues n’importe comment, de voler une personne âgée.
Ce soir, la situation a basculé.
L’un de ces indésirables a été lynché et Cédric a photographié le corps supplicié. Le voici devenu témoin de l’abjection et défenseur (?) de ces gens. C’est un choc. Pour lui comme pour sa femme Marie, enceinte de leur premier enfant.
Les conséquences de cette photo seront imprévisibles, dévastatrices mais changeront-elles la situation de ces boucs émissaires si nécessaire à la cohésion d’une société déboussolée ?
Adaptations
Un homme courageux
d’après The Brave de Gregory Mcdonald.
Quand vous aurez licencié la mère, puis le père, détruit l’outil de travail dans toute la région, quel choix restera-t-il aux fils, aux filles ?
Rafael a trouvé un moyen de mettre à l’abri sa famille. Bientôt, ils pourront quitter les baraquements minables où ils vivent à la lisière d’une décharge à ciel ouvert. Rafael a signé un contrat, le premier de sa vie. Il a un travail. Mais quel travail ? Que pourrait-on proposer à un garçon de vingt ans saoul du matin au soir, illettré sans doute ? Qu’est-ce qu’il lui reste à offrir pour que sa femme et ses trois gosses aient une vie meilleure ? Quoi, hormis son corps, hormis sa propre vie ? Rafael n’a plus que quelques jours pour dire adieu aux siens sans pouvoir parler de son renoncement à être auprès d’eux. Il doit se contenter de lancer des pistes, des projets de vie plus belle, en ville, ailleurs, loin de toute cette puanteur. Et très vite, tout devient la dernière fois : dernier repas en famille, dernier baiser, dernière étreinte. Mais c’est pour le bien de tous puisque l’argent qui sauve va arriver. Après.
À moins que Rafael n’ait pas compris toutes les règles…
Un hiver à Paris
d’après le roman éponyme de Jean-Philippe Blondel.
Victor est à Paris. C’est sa deuxième année de prépa. Il faut travailler toujours plus. Laisser de côté les histoires personnelles. Mais parfois un élève passe par dessus la rambarde parce que la compétition est cruelle. C’était le seul camarade de Victor qui se retrouve alors face à un père désorienté. Entre celui qui essaye de transmettre ce qu’il n’a pas su offrir à son fils disparu et Victor fasciné par son rôle de fils de substitution, se noue un lien étrange. Qui entraine l’autre dans sa chute ? Qui sauvera qui ?
Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage
d’après le récit éponyme de Maya Angelou.
Maya Angelou livre dans ce texte un récit personnel, émouvant et fort sur la révolution intérieure nécessaire à la minorité noire pour s’affranchir des préjugés raciaux et sociaux dans l’Amérique des années 50 en proie à la Ségrégation.
Ses souvenirs d’enfance et d’adolescence, mêlés à ceux de son frère Bailey, lui permettent de prendre la mesure de la révolution qu’a constituée la signature du Civil Rights Act en 1964, interdisant toute discrimination reposant sur la race , la religion, le sexe.
« A Stamps, la ségrégation était si totale que la plupart des enfants noirs ne savaient pas vraiment à quoi ressemblaient exactement les blancs. Tout ce qu’ils s’avaient c’est qu’ils étaient différents et qu’il fallait avoir peur d’eux, et cette peur traduisait aussi l’hostilité des faibles contre les puissants, des pauvres contre les riches, des travailleurs contre les patrons et des mal habillés contre les bien vêtus. Je me rappelle n’avoir jamais cru que les blancs fussent vraiment réels. »