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VOYAGE À ZURICH OCTOBRE 2021

quelques secondes du début cliquer ici

 

J’ai « volé » les premières secondes de VOYAGE À ZURICH pour essayer de vous faire partager l’intensité émotionnelle de ce spectacle et de la mise en scène de Franck Berthier.
Au bout de ce travelling-avant, il y a un lit dans lequel une grande comédienne (interprétée par Marie Christine Barrault) rêve à toutes les morts qu’elle a jouées (Phédre, Juliette…)
Comme lui dit son amie de toujours(Marie-Christine Letort): on adore te tuer, tu meurs si bien.
Elle va se réveiller et quitter définitivement sa maison pour partir à la rencontre de sa mort réelle en compagnie de son fils ( Hovnatan Avedikian) et de sa belle-fille ( Magali Genoud Monsigny) en suivant les consignes d’un drôle d’oiseau,maître de cérémonie, ( Arben Bajraktaraj): des chansons, des rires et de la légèreté…

Gertrude Stein, Picasso, Braque, les débuts du cubisme.

Nous sommes au tout début du XXème siècle, juste avant la Grande guerre qui bientôt bouleversera tout. Une période d’une vitalité et d’une créativité qui aujourd’hui encore nous font pâlir d’envie. « Paris, alors, vous donnait des ailes » écrira Stefan Zweig. « Durant ces années qui vont de 1907 à 1914, écrira Blaise Cendrars, jamais ne flamba un tel brasier d’intelligence ! ».

L’époque où l’Américaine Gertrude Stein, poétesse et riche collectionneuse, s’installe à Paris et se lie d’amitié avec les artistes. Celle où Picasso, dans son atelier vétuste du Bateau-Lavoir à Montmartre, peint Les Demoiselles d’Avignon, une oeuvre au parfum de soufre, qui donne envie de cracher le feu, dira Braque ! Georges Braque, le génial mais timide, qui sera longtemps éclipsé par le solaire Pablo. Mais pour l’heure, les deux peintres cubistes sont liés par une amitié qui semble à la vie, à la mort.

« Stein, Picasso, Braque et l’invention du cubisme » de Jean-Benoît Patricot

Avec :

Gertrude Stein : Elsa Parent-Koenig

Pablo Picasso : Denzel Calle Gonzalez

Georges Braque : Léo Grange

Guillaume Apollinaire : Julien Campani

Bruitages : Bertrand Amiel

Prise de son, montage, mixage : Etienne Colin, Bernard Lagnel

Assistante à la réalisation : Laure Chastant

Réalisation : Baptiste Guiton

 

 

 

La légende de Clovis et Clotilde

 

Courbe la tête, fier Sicambre, brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé !

C’est par ces mots devenus célèbres qu’une nuit de Noël, autour de l’an 500, Rémi, l’évêque de Reims, aurait baptisé Clovis, le roi des Francs, le premier des rois mérovingiens. 

La scène, tirée des profondeurs du Haut Moyen Âge, est grandiose, magique presque : dans le baptistère parfumé, à la lueur des bougies, sans doute sous le regard bienveillant de son épouse, Clotilde, le chef païen s’est avancé au milieu de ses trois mille guerriers. Il s’est dépouillé de ses vêtements et de ses parures barbares ; puis, nu comme un ver, a pénétré dans le bassin pour y être baptisé. Un baptême qui, pour la postérité, allait devenir ni plus ni moins l’acte de naissance de la nation française. 

https://www.franceinter.fr/emissions/autant-en-emporte-l-histoire/autant-en-emporte-l-histoire-01-novembre-2020