Critiques Pompier(s) 2019 –

Le texte de Jean-Benoît Patricot sonne comme un uppercut : les mots sont nets, tranchants, crus.

j’étais totalement happée par ce texte et les deux comédiens. Mardi soir, je n’ai pas quitté des yeux ces deux-là, pour en sortir sonnée, à la fois perturbée et pensive : Catherine Schaub porte ce texte puissant à la scène avec brio, laissant ses comédiens l’habiter et donner vie à chacune de ses nuances. Comme dans le texte, elle se garde bien de porter ni ne prononcer aucun jugement, laissant le spectateur se débrouiller seul avec cette histoire et seul avec sa propre morale. TEATR’ELLE  Verbeno

 

Jean-Benoît Patricot a écrit un texte d’une grande force, bien loin du manichéisme engendré par la situation. Elle pourrait illustrer les débats actuels nés après l’affaire Weinstein…

« Pompier(s) » de Jean-Benoît Patricot s’avère une très belle surprise

Le devenir de ce texte n’en est qu’à ses débuts. On tient peut-être là un futur classique FROGGY’S DELIGHT Philippe Person

Le texte de Jean-Benoît Patricot est fort et profond, plein de nuances et de subtilité.

MANITHÉA

Sans pathos, Jean-Benoît Patricot s’empare de ce fait divers des plus vils et en détricote habilement les tenants et aboutissants. Ne prenant pas vraiment parti, il dresse le portrait en creux de deux êtres qui n’ont rien à voir avec l’image qu’ils renvoient aux autres….Le mal est là, ancré dans nos quotidiens Ne pas oublier, se révolter, refuser est un acte citoyen que le texte de Jean-Benoît Patricot, monté intelligemment par Catherine Schaub rappelle avec force. Bravo !

Olivier Fregaville-Gratian d’Amore  L’ŒIL d’OLIVIER

 

Ce théâtre-là frappe fort et précis. Pour un coup de poing sur la tête et une percée au cœur, c’est réussi. C’est une magistrale semonce nécessaire pour convaincre encore et toujours qu’un humain n’est pas le déchet d’un autre humain, que la femme n’est pas l’objet de l’homme.

Jean-Benoît Patricot écrit ici un texte fort, très fort même. Sait-il à quel point il peut faire mal tant le texte est juste, empli de mots sortis du quotidien, regorgeant de sentiments si proches, de transferts si nombreux ? Nous imposant de prendre position au travers d’une fiction aux allures documentaires si bien ficelée ? Sait-il combien il sert, entre autres, une cause indispensable qu’est l’abus de faiblesse ? Oui sans doute, oui tant mieux.

Un moment fort à la théâtralité intrusive et prégnante. Un sujet délicat et indispensable à la pensée du théâtre contemporain tant sa portée politique et sociétale crient l’évidence. Magnifiquement interprété, ce spectacle est incontournable.

Frédéric Perez  SPECTACTIF

… Au-delà du fait divers, le texte met en évidence l’écart entre l’implicite et l’explicite des mots, des sentiments.

ETAT-CRITIQUE.COM

Du même auteur, vous avez aimé Darius, vous adorerez Pompier(s) même si le genre est tout à fait différent.

C’est une pièce coup de cœur et coup de poing sur une thématique qui plane dans notre actualité.

R42, culture gourmande !

 

Mais il y a dans cette brève représentation, …, un moment incandescent, pur. Un monologue de ce personnage, un moment de vérité aveuglante et de grand art.

Armelle Hélliot