Théâtre
L’AQUOIBONISTE création Avignon 202ø1
Il fait le pire cauchemar : être enterré vivant.
Il voudrait se réveiller, serrer dans ses bras la femme aimée mais elle hurle qu’il est mort, un médecin pressé confirme.
Il se retrouve sur la table d’autopsie…
Quand il revient à la vie, le monde autour de lui a changé. On l’ignore. Il ne ressent plus rien. Pour revivre vraiment il faut qu’il retrouve sa femme, qu’ils puissent rire ensemble de cette mauvaise blague. Elle est retournée dans la ville où est né leur passion.
Là-bas, il va découvrir l’incroyable vérité.
Tout ceci n’était pas un cauchemar, c’était la plus belle preuve d’amour…
OLD UP création nouvelle pièce le 24 janvier 2020
Merci a l’équipe du théâtre TNF, son directeur Xavier Brouard et la ville Du Chesnay, au personnel de l’Ehpad du Chesnay,( qui n’est pas représenté dans ce texte car son financement est public) aux résidents.tes pour leur parole libre.
Merci à Catherine Schaub, et Tessa Volkine, qui m’ont encouragé, soutenu, pendant l’écriture de ce texte.
« nous sommes demandé : » Que fait-on de nos vieux ? »
Après une longue et profonde étude de terrain, après avoir rencontré des médecins gériatres, des résidents en ehpad, des directeurs d’ehpad, après avoir interviewé, filmé, écouté, entendu… avec le talent de Agnès Harel en production et Christophe Luthringer à la scénographie voici le récit de Annie Primevère, aide médico psychologique à l’ehpad privé des Trois Fontaines à Bourlebon.
Les Epadh a financement privés sont bien souvent coincés entre des salariés réclamant plus de moyens humains et financiers et les exigences des actionnaires en matière de profits ( chiffre d’affaire de 3,1 milliards d’euros)
Les besoins augmentent les ressources diminuent
La politique ou l’absence de politique aboutit à ce que les personnes les plus vulnérables soient concentrées entre elles dans des lieux qu’elles n’ont pas choisis sans que nous prenions en compte chaque singularité et nous les rendons invisibles de la communauté des vivants
Une telle situation est probablement la matérialisation d’une forme de dénégation de notre société : on ne veut pas voir ce que l’on craint
Un des enjeux serait de regarder en face une réalité qui souvent est une réalité de souffrances »
texte de Catherine Schaub